
Le vide dont je te parle
A néant point commun
Avec un trou, avec le néant.
Le vide dont je te parle
N’a pas de fond car
Il n’est fait que de profondeurs.
Le vide dont je te parle
N’a pas de bout
Puisqu’il naît sans fin.
Le vide dont je te parle
N’a que faire de ceux et celles qui
Le regardent de haut, de biais ou de coin.
Le vide dont je te parle, éperdument,
Se moque du sens, des directions,
Des convenances et même de la raison.
Le vide dont je te parle
Ne vibre que pour celui et celle
Qui ose le grand plongeon.
Oui, le Vide dont je te parle
Est le Vaisseau Sacré
De la Vibration,
Et n’attend que ton plongeon,
Ton abandon, pour émettre,
Aux diapasons, les Verbes
Oser
Être
Aimer.
Réjouis-toi !