Bast parle de « Sens » et de « Naissance »

Et si ce que tu perçois
Comme étant « Intérieur »
N’était que le dehors
D’un autre « Dedans » ?

Et si ce que tu vois
Comme étant à l’envers
N’était que l’endroit
D’un sens dessus dessous ?

Je ne te demande pas de te situer
Par rapport à quoi que cela soit,
Mais je t’invite à ne pas cloisonner
Ni à figer une croyance
De ce qui est en haut,
De ce qui est en bas,
De ce qui est en dedans,
De ce qui est en dehors.

Désapprends,
Désapprends toutes notions
De sens, de direction.
Désapprends encore et
Fais comme l’enfant étoilé
Qui naît nu et se laisse habiller
De Merveilles, de Sacré,
De Terre,

Car il sait qu’il est né
Pour retourner de
La Nudité à l’Unité,
Du Nu au Un.


Réjouis-toi !

Bast parle de « Lourdeur »

La lourdeur n’est pas forcément
Signe de présence d’un fardeau,
Elle peut être, aussi, la simple
Messagère de résistances.

Car oui, lourde
Est la lumière
Puisqu’elle pèse
Son poids d’or et d’éclats.

Lourde et dense est la lumière,
Puisque son rayon d’action
Se concentre, pointe, perce
Et se verse dans la vastitude.

Si je te dis cela,
C’est pour que
Tu comprennes
Qu’il est nécessaire

De discerner ce qui est
À déposer, à lâcher,
De ce qui est à accueillir,
À ouvrir, à bénir, à offrir.

Tu ressens de
La lourdeur ?
Vérifie, observe,
Trie, coupe, taille,

Abandonne-toi et, alors,
Comme le diamant,
Laisse, laisse passer
La lumière.

Et réjouis-toi !