Bast parle de « Chemin »

« Pourquoi ce chemin ? »

Ne penses-tu pas
Que chaque chemin
Possède sa propre valeur,
Sa propre destination,
Et ce, quels que soient
Les méandres, les montées,
Les descentes ?

Il n’y a pas de mauvais chemins,
Comme il n’y en a pas de meilleurs,
Car chacun est dispensateur
D’expériences, est conducteur
D’une vibration sacrée.
Si tu te demandes « Pourquoi
Suis-je sur ce chemin-là ?»,

Je t’invite à te questionner :
« Pourquoi pas ? ».
Tu pourras, alors, modifier
Et élargir ta perception
Et le chemin t’apparaîtra
Non plus comme souffrant
Et difficile à arpenter,

Mais comme un fil
D’argent, un pont doré,
Qui te relie, qui t’unit,
De corps à cœur
Et de cœur à corps,
Au voyage extraordinaire
De l’âme libre et sauvage.

Réjouis-toi !

Bast parle de « Lâcher prise »

Imagine de conseiller à quelqu’un
D’entièrement suspendu dans le vide,
À l’aplomb d’une paroi rocheuse,
De lâcher prise…
Serait-ce judicieux ?
Certes, non.

Le lâcher prise n’est, effectivement,
Pas réalisable dans n’importe
Quelle condition, dans
N’importe quelle situation.

Un lâcher prise positif se prépare
Et ne devrait jamais avoir lieu
Sans être accompagné d’une volonté
Ferme, douce et lumineuse.

Et rien ne sert de lâcher et de
S’accrocher à une autre prise si
Cette dernière n’offre pas de nouvelles
Perspectives, de nouveaux horizons.
Ceci coûterait de l’effort sans aucunement
Apporter un quelconque bienfait.

En revanche, si un lâcher prise
Est choisi consciemment,
Que la détermination est
L’essence de ce choix,
Et qu’il est dicté
De l’intérieur,

Il peut avoir lieu
À n’importe quel moment
Car oui, il ne peut s’accomplir
Que dans l’intimité de l’être,
Là où il est possible de lâcher,
En toute sécurité,

Pour tomber
En son cœur,
Pour tomber
En amour,

Pour se réjouir !

Bast parle de « Dénouement »

Imagine une pelote
De fils tout mélangés,
Que tu dois démêler.
Quelle est la première chose
À faire pour défaire les nœuds
Sans en créer de nouveaux ?

Observer. Tu y es.

Imagine maintenant
Toute situation difficile qui,
Comme cette pelote, est faite
D’éléments entremêlés et
Observe-la tranquillement,
Doucement, lentement.

Puis, prends les choses les unes
Après les autres, tire-les, par un bout,
Avec une infinie douceur,
Tout en observant l’ensemble.
Donne de la fluidité,
De l’espace, du souffle.

Continue, et ce même si
Le résultat ne t’apparaît pas
Probant, ni immédiat.
Mets de la légèreté
Et surtout,
De la douceur,

Car elle est l’outil précieux et sacré qui,
À un moment donné, va rendre
Possible le dénouement.

Tu pourras, alors, tisser
Une nouvelle étoffe,
Créer un nouvel ouvrage.

Et Souviens-toi que,
Si l’intention première est
La recherche de l’harmonie,
Tout fil, quel qu’il soit, peut être
Coupé net sans que cela ne dénature
L’essence même de l’ouvrage,

Ni la puissance
Vibrante de la vie
Qui va l’animer.

Réjouis-toi !