Bast parle de « Ressources »

« Ne compter que sur soi-même »,
En voilà une drôle de formule !
Qu’est-ce donc ce « soi-même » ?
Veux-tu dire que tu vas puiser
Uniquement dans tes ressources ?

Je ne te dis pas que c’est une bonne
Ou une mauvaise idée mais je t’invite
À réfléchir à cette notion de ressources
Et à ce qui les nourrit, les multiplie ou,
Au contraire, les diminue et les épuise.

Tu as compris.

Si tu comptes uniquement sur toi-même,
Cela signifie que tu comptes sur
Une Multitude car nous sommes
Tous issus de la même source,
De cette Source-Mère qui nous abreuve,
Nous nourrit, nous élève.

Elle ne peut donc pas être
Un support quelconque
Pour l’individualisme.
Ne compte que
Sur La Source,

Et réjouis-toi !

Bast parle du « Vide d’énergie »

Seul ce qui est vide peut être empli.
Un contenant est nécessaire à la réception.
Sois donc sans crainte même
Si tu ressens un vide d’énergie.

Cela signifie qu’un renouvellement
Est en gestation et qu’une nouvelle
Énergie va voir le jour. La naissance
Est la mise au monde des sens.

Les sens sont le récipient qui va permettre
À l’âme de naviguer, de voyager,
De découvrir, d’humer, de sentir,
De vibrer et de recevoir
Le Don de la Créativité.

Vide ! Laisse le vide se faire,
Puis, reçois, ressens et crée,
Crée avec tous tes Sens,

Et réjouis-toi !

Bast parle de « l’Expérience »

Pour qu’une expérience puisse être faite
Dans de bonnes conditions, il faut préparer
Un minimum le terrain, si je puis dire.

Il est nécessaire de choisir le terreau
De l’expérience, de disposer les outils
De mesures, des jalons, puis de
L’observation nécessaire pour pouvoir
Inscrire, dans la mémoire, le résultat,
Le constat de l’expérience vécue.

Une fois en mémoire, il est possible
D’en tirer profit. Si cette étape n’est pas
Achevée, la même expérience
Devra être renouvelée.

Ce phénomène explique les schémas
Répétitifs qui se mettent en place et
Qu’il est parfois difficile de rompre.
La mémoire valide le résultat
De l’expérience, ce qui permet
À l’âme de choisir constamment
Et consciemment son voyage.

Sans prendre en compte le constat
De l’expérience vécue, le chemin s’enroule
Sur lui-même, s’emmêle, puis,
Endort le pèlerin en voyage jusqu’à
Ce que l’âme pousse un Cri
Qui va le sortir de sa torpeur.

Souviens-toi,
Inscris l’expérience
Dans ta mémoire

Et réjouis-toi !