Bast parle de « Vulnérabilité »

Accepter sa vulnérabilité,
Voilà la Force des Cœurs
Humbles.

Se sentir vulnérable,
Mais ne pas prendre
Les armes pour autant.

Se sentir vulnérable
Et ne pas dresser son bouclier,
Le laisser gésir à ses pieds.

Se sentir vulnérable
Et se reposer sur le Vide,
Dans l’Espérance de la Lumière,

En la Foi en la Joie,
En Toi, en Moi,
En Soi, en Nous.

Vulnérables, réjouissez-vous !

Bast parle de « l’Autonomie »

L’autonomie individuelle est un leurre.
Comment une personne peut-elle être autonome
Alors que nous ne sommes jamais seuls ?

L’autonomie peut s’appliquer, d’une manière
Fonctionnelle, pour des groupes, des cercles,
Des clans, mais pas pour un individu isolé.

Même un ermite n’est jamais seul.
Il est accompagné par ses pensées,
Par son isolement aussi.

Il ne peut en être autrement tant qu’il vit
Dans ce Monde. Observe donc bien
Ceux qui se vantent d’être autonomes.

Vérifie qu’ils ne confondent pas ce terme
Avec celui de la liberté. Un être, dans son individualité,
S’il ne peut pas être autonome, peut être libre,

Libre de dépendre d’une croyance, de la transformer ;
Libre d’avoir besoin de se nourrir de matière,
Ou de lumière, ou encore des deux ;

Libre de s’isoler en plein milieu de la foule ;
Libre de chercher sa propre autonomie,
L’autonomie inclusive, et de ne point la trouver pour soi,

Mais pour pouvoir la raconter, un peu ; libre, libre
De dévoiler l’illusion de l’autonomie et de l’atteindre « presque »,
De la toucher « presque », sur la route de la grande traversée.

Réjouis-toi !

Bast parle de « Conditions »

Les conditions sont une cloison
Qui compartimente la vastitude.
Une condition, quand elle joue bien
Son rôle, est le cadre qui guide l’être
Jusqu’au nouveau seuil.

Dès que deux conditions sont présentes,
Le risque d’enfermement s’accroît
Car la seconde peut, en inconscience,
Fermer l’ouverture du seuil précédent
Et le rendre, par cela, invisible.

C’est ainsi que se crée l’enfermement.
Plus le nombre de conditions grandit, plus la cage
Se rétrécit, plus le cloisonnement se resserre.
Je t’invite à prendre conscience de « tes » conditions
Et de les retirer une à une, comme tu retirerais une vieille peau.

Lorsque tu arriveras à la dernière couche,
À la condition première, arrête-toi et,
Depuis ton temple Intérieur, cherche
À voir au-delà de cette condition et observe
La Vastitude.

Si tu la crains encore un peu, demande
Que ton unique condition soit l’Ouverture
Afin que la Vastitude t’emplisse en douceur,
En profondeur, jusqu’à ce que ta toute dernière
Peau se fonde dans le Vide Sacré et Infini de l’Amour.

Réjouis-toi !